Oui, vous avez bien lu : il fut effectivement possible, il y a quelques années, de faire installer une pompe à chaleur pour seulement 1 €. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? Sans suspense inutile : cette offre n’existe plus depuis 2020. Dans cet article, nous revenons sur les raisons de la suppression de ce dispositif, son fonctionnement à l’époque, les aides financières désormais accessibles en 2025 et, surtout, les bonnes pratiques pour éviter les arnaques encore trop fréquentes sur le marché.
Nous sommes Le Thiec, entreprise RGE basée à La Baule en Loire-Atlantique. Depuis 1960, nous accompagnons nos clients dans leurs projets de chauffage — pompes à chaleur, chaudières, climatisation — et plus récemment de photovoltaïque. Notre priorité : vous proposer des solutions fiables, performantes et réellement éligibles aux aides de l’État… sans jamais vous vendre de fausses promesses comme une pompe à chaleur à 1 € 🤡
Ce qu’était réellement la PAC à 1 €
Comment fonctionnait l’offre à 1 € ?
À l’époque, l’idée était simple — et très séduisante : permettre aux foyers modestes de remplacer leur ancienne chaudière par une pompe à chaleur pour quasiment 1 €. Pour atteindre ce résultat, plusieurs aides financières pouvaient se cumuler et réduire drastiquement la facture finale.
L’offre n’était donc pas une remise commerciale classique, mais le résultat d’un montage d’aides publiques et privées, destiné à encourager la transition énergétique pour les ménages aux revenus modestes.
Les aides qui étaient disponibles
Plusieurs dispositifs pouvaient être mobilisés :
- Coup de pouce chauffage : une prime destinée aux ménages pour remplacer une vieille chaudière par un système plus écologique comme une pompe à chaleur. Plus le foyer était modeste, plus le montant de la prime était élevé. Ce dispositif existe toujours, sous une forme plus encadrée, et continue d’aider les particuliers à financer des solutions performantes et durables.
- CITE (Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique) : permettait de déduire une partie des dépenses liées à des travaux d’amélioration énergétique, comme l’installation d’une PAC.
- Programme ANAH “Habiter Mieux Agilité” : subventionnait jusqu’à 50 % des travaux de rénovation énergétique pour les foyers modestes, dans la limite d’un plafond défini.
Ces aides pouvaient se cumuler, ce qui permettait à certains foyers d’atteindre symboliquement le montant de 1 € à dépenser pour leur installation.
En janvier 2020, MaPrimeRénov’ a fusionné le CITE et l’aide Habiter Mieux Agilité, avec désormais deux parcours :
- Parcours “geste” : pour l’installation d’une pompe à chaleur seule.
- Parcours “accompagné” : lorsque l’installation s’inscrit dans une rénovation plus globale (incluant au moins deux travaux d’isolation et permettant un gain d’au moins deux classes énergétiques).
Les conditions pour bénéficier de l’aide à 1 €
Pour profiter de ce dispositif, plusieurs critères stricts étaient appliqués :
- Être un foyer modeste ou très modeste, selon les plafonds de ressources définis par les aides.
- Faire réaliser les travaux par un artisan certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
- Choisir une entreprise signataire de la charte Coup de pouce chauffage.
Ces règles visaient à garantir la qualité et la sécurité des installations pour les particuliers, tout en ciblant les ménages qui en avaient le plus besoin.
Pourquoi le dispositif a été supprimé
Dérives et arnaques
Fraudes massives autour des CEE
- Le dispositif des Certificats d’Économie d’Énergie (CEE), qui finançait largement les installations, a été largement détourné : des artisans ou entreprises ont surfacturé, surévalué les économies d’énergie ou présenté des travaux fictifs pour maximiser le nombre de certificats obtenus.
- Dans les contrôles réalisés en 2022, environ 60 % des installations de PAC contrôlées étaient “non satisfaisantes”, avec des non-conformités très variées : 50 % liées au non-respect des règles de l’art (mauvaise fixation, mauvais dimensionnement, etc.), des pièces administratives manquantes ou falsifiées, voire des “travaux inexistants” dans certains cas.
Usurpation de la qualification RGE et démarchage agressif
- Certains professionnels non qualifiés se présentaient comme RGE ou utilisaient des pratiques commerciales trompeuses pour convaincre des particuliers.
- Le démarchage téléphonique abusif était courant, promettant des installations “à 1 €” sans validation technique sérieuse. Selon des sources, de nombreuses offres à 1 € étaient purement marketing et ne correspondaient pas à un financement officiel à 100 %.
Contrôles insuffisants initialement
- À l’époque du lancement du dispositif, il n’y avait pas de contrôle sur site systématique avant la validation des dossiers. Cela a permis à des dossiers frauduleux ou mal montés d’être approuvés.
- Les autorités ont dû renforcer les contrôles : l’Anah a réalisé de nombreux contrôles “sur pièces” puis “sur place”, et le gouvernement a mis en place des mesures de lutte contre la fraude suite à la recrudescence des pratiques douteuses.
Bilan du dispositif
- Le dispositif “PAC à 1 €” a effectivement permis à certains foyers modestes de bénéficier d’installations très peu coûteuses, mais le nombre d’abus a terni son efficacité.
- Une part significative des chantiers n’étaient pas conformes, certains “1 €” résultaient de montages financiers artificiels plutôt que d’une prise en charge réelle à presque 100 %.
- Le rapport du Sénat note que ces “dispositifs ponctuels” (PAC à 1 €, isolation à 1 €) étaient en contradiction avec la vision d’une rénovation globale : ils favorisèrent des “gestes isolés” plutôt que des rénovations cohérentes et durables.
- Cette situation a créé un sentiment d’imprévisibilité pour les particuliers : certains attendaient un bon moment pour démarrer leurs travaux (espérant des aides encore plus avantageuses), ce qui ralentissait la dynamique de rénovation globale.
Décision de l’État
- Face à ces fraudes et malfaçons, l’État a durci les règles : depuis la suppression de l’offre à 1 €, il est interdit que les aides dépassent 90 % du montant des travaux, ce qui rend impossible une prise en charge symbolique de 1 €.
- Des contrôles renforcés ont été mis en place : l’Anah a augmenté ses vérifications physiques des chantiers, et les signalements des particuliers ont largement contribué à déclencher des audits.
- Le gouvernement s’engage désormais dans une rénovation énergétique plus responsable : plutôt que des offres “appât marketing”, les aides visent à garantir des travaux bien réalisés, par des professionnels qualifiés, et des économies d’énergie réelles.
- Par ailleurs, le nombre de signalements au titre des CEE reste significatif : selon un bilan, près de la moitié des signalements concernait des “pratiques commerciales trompeuses” liées aux primes CEE.
En 2025, l’État soutient toujours la transition énergétique avec les pompes à chaleur
Pourquoi l’État continue d’encourager les pompes à chaleur
Même si les aides à 1 € n’existent plus aujourd’hui, l’État continue de soutenir l’installation de pompes à chaleur. Après les dérives et abus constatés avec le dispositif à 1 €, l’objectif est désormais de promouvoir des installations fiables et de qualité, tout en poursuivant la transition énergétique.
Une pompe à chaleur (PAC) est un système de chauffage très efficace : elle capte la chaleur présente dans l’air, l’eau ou le sol extérieur et la transfère à l’intérieur de votre logement pour le chauffer et produire l’eau chaude sanitaire. Concrètement, pour 1 kWh d’électricité utilisée, elle peut produire 3 à 4 kWh de chaleur, ce qui la rend beaucoup plus économique qu’une chaudière classique ou un chauffage électrique. Bien installée, elle permet de réduire votre facture de chauffage de moitié et diminue fortement vos émissions de CO₂.
L’État considère la PAC comme un levier essentiel pour décarboner le chauffage, qui reste le principal poste de consommation d’énergie dans les logements. Un plan national prévoit l’installation d’1 million de PAC en France d’ici 2027, avec des aides financières raisonnables et encadrées pour accompagner les particuliers et garantir des installations de qualité.
Quelles aides existent aujourd’hui (2025) ?
Pour accompagner la transition vers un chauffage plus écologique, plusieurs dispositifs d’aide sont disponibles en France pour l’installation d’une pompe à chaleur (PAC). Chacun a ses conditions, mais tous ont le même objectif : faciliter les travaux tout en garantissant une installation fiable et de qualité. Voici un tour d’horizon des principaux :
- MaPrimeRénov’ : aide de l’État pour les propriétaires occupants ou bailleurs souhaitant réaliser des travaux de rénovation énergétique. Son montant dépend des ressources du foyer, du type de logement et des travaux effectués.
- Prime CEE (Certificats d’Économies d’Énergie) : dans le cadre du principe du “pollueur/payeur”, les fournisseurs d’énergie doivent atteindre des objectifs d’économies d’énergie. Ils peuvent donc financer une partie des travaux pour les particuliers, notamment l’installation d’une PAC.
- Coup de pouce chauffage : prime spécifique aux CEE pour remplacer une ancienne chaudière (gaz, fioul, charbon) par une PAC ou un système équivalent. Cette aide peut être cumulée avec certaines autres aides.
- Éco‑PTZ (éco‑prêt à taux zéro) : prêt sans intérêts pour financer des travaux d’amélioration énergétique, comme l’installation d’une PAC, sans condition de ressources.
- TVA réduite à 5,5 % : certains travaux de rénovation énergétique dans des logements de plus de 2 ans bénéficient d’un taux de TVA réduit, ce qui diminue le coût total des travaux.
- Exonération ou abattement de taxe foncière : dans certaines communes, installer des équipements performants peut donner droit à un allègement de taxe foncière, sous certaines conditions.
L’objectif commun de ces dispositifs est de rendre financièrement accessibles les PAC, tout en assurant la qualité des installations grâce à des exigences techniques (artisan certifié RGE, travaux conformes) et des critères d’éligibilité précis.
Montants et plafonds selon les types de PAC
Les aides financières pour installer une pompe à chaleur dépendent à la fois du type de PAC choisi et du profil du bénéficiaire (ressources, type de logement, etc.). Les montants présentés dans les tableaux ci-dessous concernent les principaux dispositifs, comme MaPrimeRénov’ (MPR) et les primes liées aux Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), proposées par des organismes tels qu’Effy ou EDF (CDP EDF).
Il est important de noter que le montant final de l’aide peut également varier en fonction de la part prise en charge par le professionnel qui réalise l’installation.
- PAC air/eau
- PAC eau/eau
- PAC air/air

Si vous pouvez bénéficier à la fois de MaPrimeRénov’ (MPR) et des primes CEE, sachez qu’il existe un plafond maximum pour le cumul de ces aides, qui dépend du type de pompe à chaleur installée et de vos revenus. Connaître ce plafond vous permet de optimiser votre financement et de profiter au mieux des aides disponibles.
Comment éviter les arnaques ?
Aujourd’hui, les offres à 1 € n’existent plus. Soyez vigilant : tout devis représentant moins de 10 % du coût réel d’une installation doit être considéré comme suspect. Une pompe à chaleur de qualité, correctement installée, ne peut pas être vendue à un prix extrêmement bas sans compromettre la sécurité ou la performance.
Pour vous protéger et faire un choix éclairé, voici quelques recommandations :
- Attention au démarchage téléphonique : les professionnels ne doivent pas vous contacter pour proposer des offres de rénovation énergétique. Si vous recevez un appel de prospection, ne donnez aucune information personnelle et raccrochez. Ces appels sont souvent utilisés pour vendre des devis fictifs ou des installations de mauvaise qualité.
- Choisir un installateur certifié : vérifiez que l’entreprise soit RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) et, si possible, QualiBAT. Ces certifications garantissent que l’installation sera fiable, sécurisée et conforme aux exigences des aides financières. Par exemple, Le Thiec bénéficie de plus de 60 ans d’expérience et de plus de 70 avis positifs sur Google, gage de confiance pour nos clients.
- Comparer plusieurs devis : même si nous serions ravis que vous choisissiez directement Le Thiec, il est toujours prudent de comparer deux ou trois devis. Cela permet de vérifier les prix et les prestations, et de prendre votre décision en toute sérénité. Nous considérons cela comme un geste de transparence : votre confiance se mérite, et nous voulons que vous soyez pleinement à l’aise avec votre choix.
- Signaler toute fraude : si vous suspectez une arnaque ou un comportement douteux, utilisez le portail officiel signal.conso.gouv.fr. Cela protège votre foyer et contribue à prévenir les pratiques frauduleuses pour les autres consommateurs.
En suivant ces conseils simples, vous vous assurez d’une installation fiable, sécurisée et durable, tout en évitant les pièges des offres trop alléchantes pour être vraies.
Conclusion
Le dispositif de pompe à chaleur à 1 € n’existe plus et ne reviendra pas. Il s’agissait d’une mesure exceptionnelle, supprimée par l’État en raison des nombreuses dérives et fraudes constatées. En 2025/2026, il n’est donc plus possible d’installer une PAC pour 1 €, quels que soient le professionnel ou les arguments avancés.
En revanche, il existe encore de nombreuses aides officielles permettant de réduire très significativement le coût d’installation d’une pompe à chaleur — parfois jusqu’à 80 % ou 90 % du montant total — à condition de respecter les critères d’éligibilité et de passer par des installateurs certifiés RGE QualiBAT/QualiPAC.
À retenir :
❌ Le dispositif “PAC à 1 €” est terminé depuis 2020.
✅ Des aides financières existent toujours : MaPrimeRénov’, CEE, Coup de pouce Chauffage, Éco-PTZ…
⚠️ Méfiez-vous des entreprises promettant des installations “gratuites” : ces offres sont toujours frauduleuses.
💡 Seuls des professionnels certifiés peuvent vous faire bénéficier d’aides réelles et sécurisées.
📊 Comparer plusieurs devis reste la meilleure manière de vérifier un prix juste et d’éviter les arnaques.
Le Thiec : un accompagnement complet et transparent
Chez Le Thiec, nous croyons qu’un projet de rénovation énergétique doit rimer avec confiance, clarté et performance. Nos équipes vous accompagnent de A à Z :
- Étude personnalisée de votre logement et de vos besoins
- Montage et optimisation de vos dossiers d’aides (MaPrimeRénov’, CEE, etc.)
- Installation par des techniciens certifiés RGE/QualiBAT
- Suivi et maintenance pour garantir la durabilité de votre équipement
Avec plus de 60 ans d’expérience et plus de 70 avis positifs, nous mettons tout en œuvre pour que votre investissement soit rentable, durable et sans mauvaises surprises.
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